« Le Sans Culotte » le canard boiteux qui se farcie ma ville solidaire.
Le journal satirique vendéen est pour le moins culotté. Pourtant on l’aime, on s’y est même abonné avec de l’argent public, un comble !
On l’aime oui, mais quand il ne parle pas de nous, comme tout le monde. Car quand on est dans le « Sans Culotte », forcément on se prend une déculottée. De là à finir en pot au feu il y a quand même de la marge.
Dans son édition de mai 2017, Fabrice Hodecent, journaliste au canard, a réalisé une enquête sur les subventions de la ville sous le titre « Subventions aux associations yonnaises : une usine à gaz ! ». Dans cet article, il revient sur ce qu'il appelle le Jackpot des 10 000 € reçus par ma ville solidaire. Pas de chance, il a commis quelques erreurs, certainement de débutant, il ne devait pas très bien connaître son sujet derrière son air bon enfant, et pourtant, celui qui est aussi le président du club de la presse de Vendée devrait plus être au fait de l’actualité yonnaise.
Rectifions les inepties : ma ville solidaire c’est 40 000 pages vues par mois (1 007 555 depuis sa création) ce qui fait environ 30 000 visiteurs uniques et pas 40 000 visiteurs uniques. Un oubli de taille, le statut de ma ville solidaire, qui est une association loi 1901, depuis un an : et donc, pas un individu, mais plusieurs, quatre exactement… d’ailleurs, il ne s’agit pas d’une bande de copains, mais de personnes qui aiment les gens, la photographie et la rédaction. L’équipe vise à s’agrandir encore dans le local que nous devrions avoir à la rentrée prochaine.
Mettre en parallèle la subvention que nous avons obtenue de 10 000 € pour 2017 suscite beaucoup de jalousie, ça on le savait, avant, pendant et après aussi. Anticiper, c’est notre truc !
Ma ville solidaire était jusqu’à présent conduite avec des moyens personnels (hébergements du site et du blog, accès internet, déplacements, matériel informatique, logiciels, appareils photo, téléphone et abonnement, etc.) ce qui est un peu moins le cas depuis la subvention, ça aide !
Ma ville solidaire est une association loi 1901, depuis presque un an. Nous avons créé l’association après neuf ans d’activité, c’était quand même une association « de fait » c’est écrit en toutes lettres sur le site.
La « figure locale, bien connue des Yonnais » comme il est indiqué dans l’article est juste un Yonnais, comme les autres membres ou correspondants qui ont une vie associative, comme des milliers d’autres. Le rapprochement politique est très exagéré, normal c’est le fonds de commerce du canard, nous pas.
La subvention nous permet une refonte globale du site prochainement, et d’investir dans du matériel informatique et photo, ainsi que d’indemniser les correspondants, comme cela se fait partout. La création de poste(s) est un objectif, on y travaille tous les jours. Pour certains, ma ville solidaire est même l’activité principale.
La liberté d’expression, oui nous y sommes très attachés. À part la publication des chiffres du fiasco du « Festival du Rire » qui nous a apporté les foudres d’une partie de la municipalité, la majorité actuelle n’a pour l’instant jamais interféré dans nos publications. Si d’aventure ça lui venait à l’idée, c’est peine perdue. Elle a juste compris que la communication est un outil essentiel.
La mise en parallèle avec Graffiti Urban Radio est très maladroite et petite venant du président du club de la presse de Vendée. Vouloir opposer des médias différents et donc complémentaires est mal venu.
Il est vrai que les médias d’information numériques ne rendent pas la tâche facile aux médias traditionnels papiers, où l’actualité locale est réduite comme peau de chagrin.
Une ville peut-elle subventionner des médias pour élargir sa communication ? La preuve que oui.
Pour information, canal 15 avait un budget de 700 000 €, intégralement subventionné par la collectivité. On a de la marge…
Longue vie au Sans Culotte, « le canard vendéen qui ne joue pas les fayots » mais qui devrait faire attention à ne pas devenir un tortillard gratuitement, sinon il pourrait se retrouver être comme une poule qui a couvé des canards.
Le sans culotte
mensuel édité par l’association « Les Empressés Éditions ».
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André Picquenot.
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