la Roche-sur-Yon : quelques nouvelles de la famille expulsée et un appel à relayer.
Les représentants du « collectif du 23 août » se sont réunis aujourd'hui place Napoléon à la Roche-sur-Yon afin d'informer le grand public sur la situation des demandeurs d'asile.
Quelques nouvelles de la famille expulsée :
Lorsque la famille a atterri à la frontière allemande/polonaise, elle a été prise en charge par la police qui les a emmenés dans une autre petite ville en train.
Là, ils ont été abandonnés à la rue. Ils ont pu manger grace à l'argent qui a été récolté le jour de leur arrestation. Ensuite, ils ont pu retrouver des amis tchétchènes qui n'a pas pu les héberger, car ils ont quatre enfants et ne disposent que de deux chambres. Selon un représentant du collectif : « ils ont pu se doucher et changer le petit bébé mais ils ont continué à dormir dans la rue. » le collectif a réussi en passant par l'association à faire intervenir une juriste assez connue en Tchéquie qui est intervenue auprès d'associations en Pologne.
« Maintenant, il y a des gens en Pologne qui savent qu'ils existent. C'est une bonne nouvelle car on peut leur envoyer de l'argent. La communauté tchétchène de la Roche-sur-Yon a organisé une collecte qu'elle a envoyée directement la famille. Sur place, elle dispose de papier qui ne lui donne droit à rien si ce n'est d'aller retirer de l'argent la poste. Voilà les dernières nouvelles. Ils ont un statut toléré là-bas ils ne sont pas sans papiers mais ne sont pas réfugiés ils n'ont donc aucun droit, même pas le droit de scolarisation. »
Actuellement, à la Roche-sur-Yon, il y a deux familles avec trois enfants qui dorment dehors. Hier, la maison de quartier de la liberté à passer plus d'une heure avec une famille, pour la réconforter autour d'un café en essayant de trouver une solution. Finalement, l'association a payé trois nuits d'hôtel, donc, lundi, elles seront à nouveau à la rue.
« C'est vraiment très difficile actuellement de trouver des hébergements : les églises ont repris leur activité. Les salles paroissiales ne sont plus disponibles comme cet été.
Le collectif lance un appel :
Le collectif est à la recherche d'une caravane ou un mobilehome. Ils ont trouvé un endroit, où l'installer. Cette caravane où se mobilehome permettra de mettre une famille de cinq personnes, dont les enfants sont scolarisés, à l'abri. Vous pouvez contacter « ma ville solidaire » par courriel, nous transmettrons.
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